Voici une transcription de l’interview de Mathieu Sommet lors du Geek Faeries on the Web V2.
Interview réalisé par Naya, Jérome et Iguel.
GF: Cela fait quoi de faire une convention et chez toi
M: Cela me fait plaisir comme en hiver, il fait froid dans les conventions.
GF : Il y a un avant et un après toi. Pour toi, penses tu avoir travaillé tes vidéos pour faire un concept en fonction d’un manque ou d’un besoin ?
M: Effectivement pour SLG, Il n’y avait rien sur les reviews et le tout dans une émission régulière, c’est donc le but que je me suis fixé.
je trouve qu’il y avait un manque certain.
GF: Que vas tu chercher en amont pour préparer tes vidéos car elles sont travaillé ?
M: Effectivement, il y a un gros travail et surtout maintenant où je travail encore plus mes vidéos,
j’essaye de plus en plus de décortiquer et ramener à des sujets de société contemporain.
pour aborder des sujets souvent non traités par les médias traditionnels
je prends l’exemple de mon sujet d’actualité sur le viol, c’est un sujet sensible et j’ai donc cherché à surtout basher le discourt qui tournait autour de ça.
Mais ce sont des sujets sensibles et de fais je prends de la distance même si parfois c’est compliqué.
GF: Pense tu que les gens vont finir par voter pour toi, avec toute ces vidéos ? en as tu conscience ?
M : Politiquement, je ne sais pas. Pour cette nouvelle saison, globalement les gens sont satisfaits, mais d’autres sont plus critiqueen me comparant au petit journal, ou donneur de leçon.
C’est une erreur, car je cherche plus à avoir une certaine morale que de juste faire rire les gens, car Youtube est inondé de choses comiques ou non.
et je cherche donc avec certains de mes collègues à faire quelque chose de plus adulte.
GF : J’ai l’impression que la communauté geek évolue de plus en plus vers ce type de pensée plus adulte, pense tu avoir grandi pendant tes saisons
m: Effectivement, on me l’a souvent dit, ( surtout sur la saison 2-3 ), c’est un travail d’écriture et clairement avant je faisais des choses faciles que je n’ai plus envie d’écrire maintenant, surtout que je trollais pas mal. Je cherche vraiment à faire des choses plus réfléchis.
GF: penses tu que certains de tes personnages te ressemble ?
M : en fait j’en ressemble à aucun et un peu des 3 😉
GF: penses tu que parfois tes blagues sont un reflet de que tu penses ?
M: effectivement parfois c’est un peu skyzo, mais ça n’est pas simple car je ne peux pas donner un gagnant ou perdant, mais
laisse le choix aux gens de réfléchir sur la question.
GF: Comment fait tu pour écrire, te met tu dans la peau de ton personnage pour écrire.
m : En fait cela viens naturellement, car les personnages interviennent souvent et leurs sorties deviennent naturelles.
ça deviens clairement du roleplay. et c’est repris sur FB par une communauté très active.
GF: Quand tu es venue en convention, tes fans sont venue directement et c’est aussi le public d’un autre webcaster. qu’a tu ressentis ?
M : Effectivement, c’est le même public qui fait vase communiquant entre les différents webcast.
au début j’allais en convention de façon épisodique et j’étais assez stressé car je ne savais pas comment me comporter
puis au fil des conventions, j’ai réussi à trouver mon équilibre. car il n’est pas simple de trouver le bon rythme entre signature, discutions et autre.
GF: Effectivement, la présence du publique est effectivement très fort en convention et c’est toujours très impressionnant.
le fait d’être de leurs coté concernant les avis, fédère les fans comparé aux médias du politiquement correct.
M : Effectivement c’est assez différents et je pense que l’on est plus proche du public et l’on fait plus partie de la famille que certaines « idoles » comme les stars de séries et autre, je pense que les codes de comportement ne sont pas les mêmes.
GF: Effectivement, l’angle d’approche est différent entre les professionnels et les webcasters.
Mil est clair qu’on est plus proche de notre public et clairement ils viennent bien sur pour nous voir et faire des photos,
mais je pense qu’on peux faire plein d’autres choses, comme faire intervenir le public dans un live, et l’on pourrais clairement faire des choses superbes.
Les frères greniers ont commencés ces travaux lors du TGS et c’est une idée intéressante.
GF: la GFOTW est un peu dans cet esprit, un laboratoire géant, où l’on crée une convention dématérialisé.
de nombreuses compétences sont présentes et certains artisans sont en live depuis plus de 10h expliquan le métier
des invités, des interviews…
l’étape suivante pour la GF, serait de faire une convention IRL et OTW pour une plus grande interactivité, et que le fait de payer ne
soit pas pour accéder à un contenu qui devrait être gratuit, mais uniquement payer pour un plus, une émotion et donc quelque chose de maximum.
le but serait de faire que la communauté puisse interagir de façon physique ou non lors de la convention.
GF: Travailles tu le côté drôle des personnages ? travailles tu en prenant des personnages de films ou de ton imaginaire ?
n: Je pense que l’on in vente pas tout, mais ce sont des acquetipe de film et autre. un peu imaginaire, caliméro ou autre et ce sont des personnages existant, mais pas forcément poussé dans les extrèmes.
je n’avais pas vraiment de structure, mais je pense que les personnages sont amenés à évoluer.
GF: vous êtes combien dans ta tête ? et qui est le chef
m : on est nombreux, mais on travaille en équipe. 😉
GF: quand tu es arrivé sur le net, c était quand et où ?
m: c’est arrivé dans un cyber café et j’avais 13 ans, j’y suis venu à cause des jeux en réseau.
car à l’époque on n’avait pas le matériel actuel (routeur / switch … )
on se rassemblait pour jouer tout en se moquant des barbus jouant aux MMORPG dans le fond, sans les comprendre.
et suis plus tard tombé dedans et devenu comme eux. comme quoi l’histoire est un cercle.
Puis l’ADSL est arrivé et après tout est allé vite.
GF: comment est tu passes à l’étape vidéo ?
M : ça n’est pas internet qui m’a motivé. j’ai commencé le théâtre et un peu de ciné amateur et du coup j’ai voulu pousser cela et de fait j’ai commencé SLG et donc fini sur youtube. Je ne regrette pas, c’est une expérience fabuleuse.
GF: tes épisodes sont très complexe , comment à tu trouvé le temps pour te former.
M : au début de SLG, je n’avais jamais touché un logiciel de montage, c’est pour cela que l’on voit l’évolution dans la 1ere saisons.
je filmais avec des éclairages de chantier et même maintenant je travail malgré tout sur des logiciels assez courant ( audacity et final cut )
Le travail et l’acharnement a été ma formation.
GF: penses tu que le coté accessible, coté réalisation des webcast font que cela rends plus proche du public ?
M : grâce à internet, l’usage du produit semi pro est accessible et effectivement cela permet de faire des choses de très bon niveau.
(la scène principale des GF est tournée au 5 D) je prends l’exemple de mon éclairage, c’est une soft box qui donne un aspect lumière du jour,
un enregistreur numérique qui produit un son clair. bien sur c’est un investissement fait dans le temps, mais c’est un budget abordable pour de la production.
cela rend la création plus accessible face à des médias que nous n’aborderons jamais.
bémol, maintenant je pense que les nouvelles productions sont de plus en plus pro et cela va devenir très dur pour les nouveaux,
car les gens s’habituent de plus en plus à ces productions top niveaux.
Cela va desservir le coté home made.
GF: je pense que malgré tout cela va desservir uniquement ceux qui apporte un plus.
M : effectivement, c’est plus dur maintenant de se lancer dans l’aventure YT , avec peu de moyen et je pense que
le fait de se faire basher, cela peut faire mal.
GF: penses-tu que dans les commentaires, la masse dirige les débats ?
M : ça n’est pas simple, cela dépends mais si l’on prend les trolls, c’est clairement une masse, avec la masse des
anti troll, etc…
GF: penses tu que les commentaires sont les conséquences du fight club ?
M : oui, clairement, mais c’est assez aléatoire, car une vidéo est ramène souvent des commentaires neutres ( c’est bien, blablabla ) mais sans plus alors qu’une vidéo ratée peu faire très mal. donc une vidéo n’est pas soumis à une victoire totale.
c’est donc un milieu très dur, car il y a une relation de confiance avec son publique.
bien sur certaines personnes censurent les commentaires sur leurs vidéos. la censure n’est effectivement pas forcément bien vu.
GF: l’exemple typique de YT, avec sa censure musicale, nous avons eu des problèmes lors des flux à cause de musique de téléphone portable en fond de reprise par le neko light orquestra. et le problème est qu’il n’y a personne en face pour expliquer les raisons ou autre.
Un grand Merci Mathieu pour cette interview
Nous vous rappelons que la prochaine version IRL de la geek Faeries ( V5 )
se déroulera le 6, 7 et 8 juin 2014
Au château de Selles-Sur-Cher.